Réprimander quelqu'un
20/09/23 20:16
Mattieu écrit:
Le texte se situe entre deux autres textes : avant il y a la parabole du berger à la recherche de la brebis perdue, et après la question de Pierre sur la fréquence du pardon.
Le texte ne concerne donc pas seulement la réprimande de quelqu'un, mais il est lié à la recherche de ce qui est perdu et au pardon. Ce lien ne doit jamais être perdu de vue, sinon l'évangile d'aujourd'hui apparaît comme une justification pour réprimander quelqu'un et l'expulser de l'Église après des réprimandes répétées.
Jésus exige de nous une attitude prudente, c'est pourquoi il parle de trois étapes dans le texte d'aujourd'hui.
- La première consiste à parler personnellement. Non pas pour corriger l'autre, mais pour lui montrer comment son comportement est perçu. Il s'agit donc d'un cadeau pour aider l'autre à grandir.
- La deuxième consiste à faire appel à une personne extérieure. Dans le cas de problèmes conjugaux, il peut s'agir d'un psychologue, par exemple. Une personne extérieure peut parfois surprendre par son regard différent et ses suggestions.
- La dernière possibilité est d'en discuter en groupe. Pensez, par exemple, aux groupes d'entraide comme ceux qui existent pour les toxicomanes. Tout le monde lutte contre la même chose et les gens veulent se soutenir mutuellement. Et quand quelqu'un va ailleurs, il y cherche un groupe là-bas.
En regardant le texte de cette manière, il prend une dimension beaucoup plus large que les seules condamnations de l'Église et offre une ouverture sur un avenir. Un avenir dans lequel chacun peut rester lui-même, mais aussi grandir en sainteté.
Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église. (Mt. 18,15a-17a)
Le texte se situe entre deux autres textes : avant il y a la parabole du berger à la recherche de la brebis perdue, et après la question de Pierre sur la fréquence du pardon.
Le texte ne concerne donc pas seulement la réprimande de quelqu'un, mais il est lié à la recherche de ce qui est perdu et au pardon. Ce lien ne doit jamais être perdu de vue, sinon l'évangile d'aujourd'hui apparaît comme une justification pour réprimander quelqu'un et l'expulser de l'Église après des réprimandes répétées.
Jésus exige de nous une attitude prudente, c'est pourquoi il parle de trois étapes dans le texte d'aujourd'hui.
- La première consiste à parler personnellement. Non pas pour corriger l'autre, mais pour lui montrer comment son comportement est perçu. Il s'agit donc d'un cadeau pour aider l'autre à grandir.
- La deuxième consiste à faire appel à une personne extérieure. Dans le cas de problèmes conjugaux, il peut s'agir d'un psychologue, par exemple. Une personne extérieure peut parfois surprendre par son regard différent et ses suggestions.
- La dernière possibilité est d'en discuter en groupe. Pensez, par exemple, aux groupes d'entraide comme ceux qui existent pour les toxicomanes. Tout le monde lutte contre la même chose et les gens veulent se soutenir mutuellement. Et quand quelqu'un va ailleurs, il y cherche un groupe là-bas.
En regardant le texte de cette manière, il prend une dimension beaucoup plus large que les seules condamnations de l'Église et offre une ouverture sur un avenir. Un avenir dans lequel chacun peut rester lui-même, mais aussi grandir en sainteté.